Tout d’abord Joyeux Noël, Joyeuses Fêtes, Bonne Année, etc.
Après s’être moqués un peu de Bush (dont les réflexes sont toujours là malgré les nombreux cheveux gris de la présidence), pourquoi ne pas se concentrer un brin sur ce qui nous importe : la future politique « Chine » d’Obama.
Car elle sera d’une importance cruciale. Tout le monde parle de l’Irak, de l’Afghanistan, de ce retour à occuper un rôle important à l’ONU, etc. Peu parlent de ce qui compte vraiment pour les États-Unis alors que débutera une nouvelle présidence.
Obama pourra certes poser certains gestes qui le démarqueront de son prédecesseur : fermer Guantanamo, mener une réelle lutte contre Al-Qaeda et l’idéologie néo-djihadiste, accorder de l’importance aux changements climatiques, etc.
Mais où il pourra se démarquer le plus c’est en devenant un véritable président pro-démocratie. Le poids des discours d’Obama est déjà connu et reconnu. Considérant qui il est et d’où il vient, et le poste qu’il a remporté, les mots démocratie et liberté ont dans sa bouche plus de poids que dans celle de Bush. Mais peuvent-ils avoir assez de poids et de substance pour réellement mettre en action le changement tant attendu? Car actuellement, quel est l’obstacle le plus important à la liberté et à la démocratie? Le Parti communiste chinois.
En plus de tenir en esclavage le cinquième de l’humanité, son long bras hors-la-loi maintient en place de nombreux régimes totalitaires qui pour certains posent une menace à la paix et la sécurité. En plus de soutenir les régimes pervers de Corée du Nord, de Birmanie, du Soudan, du Zimbabwe et d’avoir intérêt à maintenir dans l’esclavage de nombreux pays limitrophes comme le Vietnam, le Laos, le Cambodge et les républiques d’Asie centrale, et de profiter du terrorisme que commanditent l’Iran et la Syrie, ouf… j’ai perdu le fil de mon idée tellement le Parti communiste chinois est source de souffrance dans le monde. Sans parler de la contamination du monde par ses produits toxiques et en évitant la TERRIBLE situation intérieure de génocides contre le Falun Gong, les Tibétains et les Ouighours.
Bon… Alors Obama dans tout ça… Sera-t-il comme Bush? Un quasi-pantin les mains liées par la dette américaine que gère le régime chinois? Ce dernier a tout un levier, qu’il utilise certainement pour conserver et élargir sa zone d’influence qui doit se faire aux dépens de la liberté et de la démocratie.
Si Obama veut réellement être le président du changement, il ne pourra maintenir le cap de cette politique d’engagement avec la Chine communiste. Peu importe ce que ‘en disent les pseud0-experts-sinologues ou apôtres de la realpolitik. Le régime chinois doit être confronté et ébranlé. La première année d’Obama sera charnière, car on marquera le 20e anniversaire du massacre de Tiananmen et les dix années de la persécution du Falun Gong, certainement une des violations des droits de l’homme les plus gardées sous silence par les médias étrangers, en guise de pacte avec le Parti communiste pour avoir accès au pays.
L’Union soviétique ne s’est pas évaporée en raison d’éternelles concessions de l’Occident. Les citoyens du monde doivent réaliser que l’histoire n’est pas terminée. Les forces perverses qui veulent mettre l’humanité en esclavage courent toujours. Elles doivent être vaincues. Sans mettre trop d’espoir dans Obama, mettons au moins de la pression sur nos gouvernements respectifs pour qu’ils ne soient plus la proie de différents chantages pékinois.
Que l’Année 2009 soit celle où le peuple chinois retrouve sa dignité. Et pour nous autres, à l’extérieur de la Chine, souhaitons nous de vibrantes démocraties et des droits fondamentaux non erodés. Je nous souhaite le courage de mettre l’épaule à la roue pour aider ce monde.
Paix et prospérité.