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Archive for the ‘Propagande’ Category

Il n’y a plus de doute. Au Canada, le diffuseur national a fait son lit… avec la Chine communiste. Elle avait déjà fait son lit avec l’empire médiatique Gesca, faisant partie de l’empire financier Power Corporation, au lit avec le Parti communiste chinois à travers, entre autres, le méga-holding communiste CITIC.

Revenons à nos moutons : Radio-Canada. Une politique éditoriale claire : ne pas parler de la persécution du Falun Gong. Quand elle en parle, c’est pour répéter la propagande du régime communiste.

Je ne suis pas fou, et pas le seul à penser ainsi. David Matas, avocat spécialiste des droits de l’homme internationaux, a publié une lettre à ce sujet dans le National Post.

Voici un extrait pour votre agrément :

Pourquoi la CBC et Radio-Canada se comportent-elles de la sorte, comme un organe du Parti communiste chinois? Est-ce l’identification d’une bureaucratie avec une autre? Est-ce la nostalgie pour les valeurs socialistes jadis incarnées par le Parti communiste?

Pour lire au complet en anglais >>>

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Certains Tibétains ont raison d’être en colère face à cette impasse de voie du milieu prêchée par le Dalaï-lama depuis toutes ces années. Ils veulent agir, avant qu’il ne soit trop tard.

Mais cette voie du milieu, c’est la bonne. Dans le sens où jamais la violence ne pourrait accomplir quoi que ce soit contre les forces barbares du Parti communiste chinois.

L’erreur du Dalaï-lama, et de certains gouvernements occidentaux, est d’avoir cru que des négociations pourraient avoir un débouché. Il faut arrêter de se compter des mensonges et d’alimenter de faux espoirs.

La lutte pour un Tibet libre doit passer par la lutte pour une Chine libre. La lutte pour une Chine libre doit passer par la lutte pour un monde libre. Changement d’attitude global. Pas verser dans la violence, mais bien juste cesser d’être stupide.

Comment justifier qu’en Occident, des gens soient partisans de la dictature chinoise? Ils défendent corps et âme ce régime communiste ténébreux, avec des arguments pathétiques sortis tout droit des manuels de propagande du PCC. « Un si grand pays a besoin d’une dictature »… « Le PCC a transformé la Chine et sorti des millions de la pauvreté »… Cessez de répandre ces balivernes.

Vous voulez vraiment que les Chinois soient traités comme des chiens pour l’éternité? Vous croyez vraiment qu’ils n’ont pas droit à la dignité? Vous croyez qu’un État sans aucune séparation des pouvoirs peut être considéré comme légitime? Franchement… Si c’était 1938, vous seriez au lit avec l’Allemagne nazie, choisissant la puissance avant la conscience, la répression avant le droit, la mort avant la vie.

Le Tibet se meurt et personne ne réagit. La Chine se meurt et on y injecte des sommes incroyables pour garder en vie le corps du PCC pourri qui possède comme un esprit malin la quasi majorité des Chinois.

Y aura pas de liberté pour le Tibet aussi longtemps que le PCC existera. Y aura pas de paix dans le monde non plus. L’Amérique choisit de se taire et de se laisser faire : tant pis pour elle, c’est sa perte. Ardents partisans de la démocratie et des libertés doivent se dresser et faire cavalier seul au besoin.

Vive le Tibet libre! Vive la Chine libre! Vive le monde libre!

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(La Grande Epoque)

Malgré la crise économique qui frappe d’une manière particulièrement sévère la Chine, le régime va de l’avant en 2009 avec un plan pour accroître la projection de son soft power à l’étranger. En ses propres termes, il faut renforcer la propagande afin de propager sa vision du monde et aseptiser son image. Il attaquera donc sur deux fronts : le premier consiste à lancer des chaînes de télévision mondiales en plusieurs langues calquées sur le modèle américain de CNN; le deuxième vise à poursuivre l’infiltration des médias étrangers.

Durant la semaine précédant le Nouvel An chinois (26 janvier), les membres du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) se sont réunis afin de planifier les campagnes de propagande à l’étranger pour l’année 2009.

Dans le discours de clôture de la réunion, le membre du comité en charge de «l’idéologie» a souligné qu’en raison des efforts conjoints du ministère de la Propagande, du «Front uni» et du ministère des Affaires étrangères, durant la dernière décennie, la plupart des entreprises médiatiques chinoises d’outre-mer calquaient essentiellement les politiques et pratiques du PCC.

Le responsable a exprimé que les journaux chinois dans les pays occidentaux étaient tous en mesure d’entretenir des liens solides avec les gouvernements locaux, à l’exception de plusieurs petites publications contrôlées par les soi-disant «trois forces anti-Chine». Le PCC a donc décidé de poursuivre ses investissements massifs dans des campagnes de propagande outre-mer.

Le ministre de la Propagande, dans son discours, a mentionné qu’après l’allocation des fonds, plusieurs propriétaires de médias chinois étrangers ont contacté son ministère afin d’indiquer qu’ils étaient disposés à coopérer avec le PCC pour faire la promotion de «l’image internationale de la Chine».

Cependant, des dirigeants du «Front uni» et des services secrets du PCC ont averti que l’octroi des fonds devait se faire avec précaution, puisque les revenus publicitaires provenant d’entreprises financées par le PCC devraient être suffisants pour garantir la coopération des médias avec le régime. Dans ce sens, un financement particulier ne serait peut-être pas nécessaire.

Au lieu d’investir dans les médias chinois étrangers, un rapport spécial du ministère des Affaires étrangères suggère que le PCC commence à s’intéresser aux médias occidentaux. Le rapport cite comme exemple à suivre la récente acquisition du journal britannique Evening Standard par un ex-agent du KGB et oligarche russe, Alexander Lebedev. Le PCC doit donc commencer à former des agents chinois pour débuter l’acquisition de médias occidentaux.

La couverture médiatique occidentale des évènements au Tibet au printemps 2008 aurait sonné l’alarme chez les dirigeants chinois, leur indiquant que la manipulation des médias chinois étrangers n’était pas suffisante. «L’incident CNN», où un commentateur avait qualifié les dirigeants pékinois de «malfrats», n’a pas été très bien digéré.

Le rapport analyse les difficultés financières grandissantes de plusieurs médias occidentaux et tire la conclusion que le temps est venu de débuter l’acquisition de tels médias, mais sans que cela soit perçu comme un geste politique.

Le ministère de la Sécurité d’État a mis en garde qu’une précaution extrême devrait être exercée pour choisir quels agents devraient tenter d’acquérir des médias occidentaux. Sa recommandation est d’injecter des fonds dans différents médias chinois étrangers et de les utiliser comme des pions qui prendraient le contrôle des entreprises médiatiques convoitées.

«Machine de propagande internationale»
Outre l’infiltration et l’acquisition des médias étrangers, le PCC va lancer des chaînes de nouvelles en anglais, français, espagnol, russe et arabe basées sur le modèle de CNN. Un projet mené par la CCTV, soit la télévision d’État autoproclamée «l’organe du Parti et du gouvernement».

C’est une perspective qui inquiète l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. Dans une lettre publiée dans le Wall Street Journal, Nicolas Bequelin, un chercheur pour la branche asiatique de l’ONG, fait remarquer que la mission officielle des nouvelles chaînes de CCTV, selon son site Internet, est «d’atteindre une nouvelle étape en propagande extérieure».

Il souligne qu’alors que les médias occidentaux ont tendance à réduire leurs opérations à l’étranger, Xinhua, l’agence de nouvelles officielle du PCC, compte faire passer ses bureaux outre-mer de 100 à 186. Xinhua est qualifiée de «plus grande agence de propagande au monde» par Reporters sans frontières; l’agence elle-même qualifie ses activités comme étant «conduites, du début à la fin, sous le leadership direct des autorités centrales du parti».

«Pékin a peut-être raison de penser qu’une “propagande extérieure” améliorée lui fournira des armes additionnelles pour répliquer à ses critiques, mais cela se fera en bout de ligne aux dépens de quelque chose de bien plus important : le pouvoir souple et persuasif qui peut seulement se manifester par des médias libres et non biaisés qui informent plutôt que de tromper», conclut Bequelin.

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Personne ne pleure la perte d’argent des grands financiers et multinationales dans l’actuelle crise économique. Mais on s’inquiète avec raison des répercussions sur les emplois.

À l’extérieur de cette dichotomie, les impacts stratégiques sont assez importants. On note que la Russie n’a plus de son mordant avec un baril de pétrole à 40 $. Elle n’a plus les moyens d’agiter le sabre. D’autres « pétrodictatures » comme l’Iran et le Venezuela vivent des situations similaires. Pour la paix dans le monde, c’est très bien. Ces régimes qui commanditent le terrorisme rouge ou islamiste doivent réviser à la baisse leurs politiques d’expansion.

Dans ce sens, la crise économique a ses avantages. Mais on voit aussi très clairement à qui peut profiter l’instabilité géopolitique, comme ces régimes dépendent des prix élevés du baril de pétrole pour survivre.

La Chine est sévèrement affectée par la crise, mais pour des raisons différentes. Contrairement à ce qu’elle tente de faire croire, sa situation n’est pas complètement un résultat de la conjoncture mondiale. Avant que la crise sévisse, selon des chiffres officiels 67 000 entreprises avaient fermé leurs portes dans la première moitié de 2008. Puis au moment des Olympiques, la bourse de Shanghai piquait déjà du nez.

Cette mauvaise situation économique en Chine est excellente. L’insatisfaction doit s’amplifier pour un rejet complet du modèle imposé par le Parti communiste.

Aussi, l’expansion de l’influence de Pékin doit absolument être stoppée, car elle s’impose au détriment de nos droits et libertés (sans mentionner la situation intérieure qui ne s’améliore pas).

Le régime chinois compte cette année lancer une chaîne de télévision internationale style CNN en anglais, français, russe et arabe, avec sa télévision d’État CCTV. Le but explicite est de renforcer la propagande à l’étranger. Nicolas Bequelin de Human Rights Watch en parle dans une lettre publiée dans le Wall Street Journal.

En plus, Pékin pourrait profiter de la situation économique difficle de certains médias étrangers pour se les approprier, exerçant ainsi un contrôle accru sur le contenu. Déjà que nombreux médias étrangers sacrifient de leur indépendance simplement pour avoir le droit d’être en Chine, ce sera terrible si les tentacules de Pékin s’étendent. Déjà que la majorité des médias chinois à l’étranger son contrôlé par le Parti communiste…

Alors voilà une bonne raison de souhaiter une crise économique profonde à la Chine : éviter le financement de ses projets liberticides. Si moins d’argent peut être investi dans la répression interne et dans sa machine militaire, alors le monde libre en ressort gagnant.

Politiciens et financiers, enlevez vos oeillères.

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Jamais je ne l’aurais cru… Tomber dans l’oeil des propagandistes chinois qui naviguent le web pour trouver des articles  défavorables au régime communiste et ensuite écrire des commentaires qui ne font pas de sens pour défendre le régime…

C’est fait! J’ai un vrai blog de dissident chinois! On me surveille et j’ai le privilège d’être la cible de Charles Liu, un individu impliqué dans cette tâche de porte-parole web du Parti communiste chinois. Charles Liu a écrit un commentaire sur un de mes articles en essayant de discréditer le rapport Kilgour-Matas sur les prélèvements d’organes forcés en Chine. C’est peine perdue pour lui.

Qui est-il vraiment? J’ai appris à le connaître en lisant sa propagande ici et là, puis finalement un magazine a même fait un topo sur lui et ceux de son type. Lisez ici.

Puis un autre blogueur réputé, Ezra Levant, parle de Charles Liu également.

J’ai vraiment pitié pour ce type.

***

À part ça, merci pour tous ceux qui me visitent malgré mon manque d’assiduité. J’espère vous renseigner tout en vous divertissant un peu.

Ciao

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Une deuxième plainte a été déposée contre Radio-Canada pour sa diffusion d’un reportage à la sauce du régime communiste chinois. En lisant la plainte ici, vous allez vous demander si les journalistes de la télévision d’État ont étudié à l’université de Goebbels… D’accord, c’est un peu fort, mais avant de juger, lisez, car il s’agit sans aucun doute d’un documentaire propagandiste qui cherche à masquer les crimes du régime communiste chinois et à faire passer le blâme sur les victimes.

Il est temps pour les médias du monde de se réveiller et d’arrêter de manger dans la main de Pékin.

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Écrit par Matthew Little, La Grande Époque
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/5280/105/
L'animateur de l'émission Enquête, Alain Gravel, de la télévision d'État Radio-Canada,
L’animateur de l’émission Enquête, Alain Gravel, de la télévision d’État Radio-Canada, reprend des arguments du régime communiste chinois en affirmant que le groupe spirituel Falun Gong «suscite beaucoup de méfiance» dans un reportage à sens unique. (Capture d’écran du site Internet de Radio-Canada)

Le radiodiffuseur public national du Canada (SRC-CBC) est suspecté d’avoir courbé l’échine devant le régime communiste chinois en produisant et diffusant un reportage à sens unique salissant le Falun Gong, un groupe spirituel persécuté en Chine.

La CBC a admis avoir subi des pressions venant du régime lorsqu’un reportage documentant la persécution du groupe devait être diffusé l’année dernière. Certains pratiquants de Falun Gong craignent que la chaîne d’État essaie de se racheter auprès de Pékin en s’attaquant au groupe que les autorités chinoises cherchent à éradiquer.

«On sait que la CBC a subi des pressions du régime chinois concernant la diffusion du documentaire Beyond the Red Wall. Considérant à quel point le reportage de Radio-Canada [à l’émission Enquête] était biaisé, je suis inquiète que cela ait été fait pour retomber dans les bonnes grâces du régime», commente Lucy Zhou, porte-parole de l’Association de Falun Dafa du Canada.

À trois reprises la semaine dernière, Radio-Canada a diffusé un documentaire intitulé Malaise dans le Chinatown, qui prétend être un reportage d’enquête sur le Falun Gong dans le Chinatown de Montréal.

Cette fois, les journalistes de Radio-Canada semblent avoir sélectionné des citations convenant à leur point de vue et d’avoir manipulé du contenu pour soutenir un angle anti-Falun Gong préétabli, estiment deux chercheurs indépendants – David Ownby et David Kilgour –  dont les propos sont diffusés dans le reportage.

La journaliste de Radio-Canada, Solveig Miller, ainsi que l’animateur de l’émission Enquête, Alain Gravel, accusent le Falun Gong à dix reprises de causer des ennuis dans la communauté chinoise de Montréal. Ils décrivent le groupe comme un «mouvement religieux peu connu et omniprésent qui dérange», qui «suscite beaucoup de méfiance à l’extérieur de la Chine» et qui «bouscule une paix fragile» dans la communauté.

Le groupe de méditation Falun Gong est en fait présent à Montréal depuis 1996. Il n’y a eu aucun rapport de controverse ou de division dans la communauté jusqu’à ce que le régime en Chine commence à réprimer la pratique. Peu après, la propagande anti-Falun Gong a commencé à se retrouver dans la presse chinoise à l’étranger. À Montréal, c’est l’éditeur Crescent Chau qui a ouvert le bal en acceptant de publier une série d’articles diffamatoires qui ont été payés par un agent de Pékin présumé.

Cet agent présumé, Mme Bing He, s’est enfuie du Canada lorsque traînée en Cour pour diffamation et a depuis été traitée en héroïne par le régime chinois dans sa lutte pour éliminer le Falun Gong.

Le reportage de Radio-Canada n’exprime rien de positif sur le Falun Gong, malgré le fait d’avoir interviewé des experts familiers avec le Falun Gong et qui sympathisent avec ses efforts pour mettre fin à la persécution.

L’année dernière, la télévision anglaise de Radio-Canada avait retiré de la programmation, quelques heures avant sa diffusion, un documentaire au sujet de la persécution du Falun Gong intitulé Beyond the Red Wall. CBC a admis avoir reçu un appel de l’ambassade chinoise avant d’annuler la diffusion. Des membres de CBC à Pékin ont également révélé à La Grande Époque que leur réseau de journalistes en Chine avait subi des pressions en raison du documentaire.

Après un vent de protestations, CBC a diffusé Beyond the Red Wall, mais seulement après avoir apporté des changements au documentaire, incluant le retrait des preuves indiquant que les pratiquants de Falun Gong en Chine sont victimes de prélèvements d’organes forcés.

Puis, en janvier 2008, le site Internet de Radio-Canada a été bloqué par les censeurs en Chine. La SRC a rapporté que cela était probablement en raison de leur diffusion du documentaire.

C’est peu de temps après que la journaliste de Radio-Canada, Solveig Miller, a approché Lucy Zhou, sollicitant une entrevue pour un nouveau reportage sur le Falun Gong.

Cette fois, a-t-on dit à Mme Zhou, la SRC focaliserait sur les évènements à Montréal, où le journal de l’éditeur Crescent Chau s’est fait le champion de la cause anti-Falun Gong de Pékin. Dans son hebdomadaire, M. Chau a incité ses lecteurs à se joindre aux efforts pour éradiquer le Falun Gong à Montréal et a publié des éditions contenant des articles particulièrement semblables à ceux publiés dans les médias gouvernementaux en Chine.

Mme Zhou s’est fait dire par un réalisateur de Radio-Canada qu’on avait déjà couvert la persécution.

Le journal de Crescent Chau a allégué que les pratiquants de Falun Gong s’ouvrent l’estomac avec un couteau, qu’ils commettent des meurtres et se suicident, et qu’à Montréal, les pratiquants boivent du sang, ont des relations sexuelles avec des animaux et s’adonnent à d’autres actes dégoûtants et immoraux.

Rien de cela n’a été mentionné dans l’émission de Radio-Canada. Cette dernière n’a pas non plus indiqué que M. Chau a continué à publier ce genre de contenu malgré deux injonctions de la Cour.

Crescent Chau a plutôt été simplement décrit comme le propriétaire d’un des plus anciens journaux du Chinatown et comme quelqu’un qui habite au Canada depuis 30 ans. Radio-Canada a affirmé que M. Chau était «exaspéré» par les pratiquants de Falun Gong qui ont lancé des poursuites judiciaires contre lui.

Lorsque La Grande Époque a contacté la journaliste, Solveig Miller, pour obtenir ses commentaires sur son reportage, elle a déclaré être dans une réunion et que la SRC «se penchait là-dessus», puis elle a raccroché. Elle n’a pas répondu lorsque recontactée plus tard et n’a pas retourné les messages laissés sur son cellulaire et à son bureau.

David Ownby, professeur à l’Université de Montréal et spécialiste des religions populaires en Chine et ayant étudié le Falun Gong, est un des deux experts interviewés par la SRC qui affirment que leurs propos ont été utilisés sélectivement. Malgré que M. Ownby ait déclaré qu’il était sympathique à la cause du Falun Gong, il souligne que ce n’est pas ce qui est reflété dans les séquences utilisées par Radio-Canada dans son émission.

En fait, David Ownby a témoigné en tant qu’expert pour le compte des pratiquants du Falun Gong dans leur procès contre Crescent Chau à Montréal. Devant la cour, il a qualifié les articles de M. Chau de «saleté sans fondement versée sur la page».

Selon M. Ownby, les pratiquants de Falun Gong ont commis une erreur en refusant la demande d’entrevue de la SRC.

«Ceci leur permet de dépeindre le Falun Gong comme secret, difficile et paranoïaque. Ça joue en la faveur de quelqu’un qui veut vous faire mal paraître.»

David Ownby estime qu’en fournissant plus d’information aux journalistes, le groupe pourrait dissiper les impressions de mystère que certains lui prêtent.

Mais Lucy Zhou n’est pas d’accord. Il y a plusieurs mois, Mme Zhou affirme avoir passé plusieurs heures à discuter avec Solveig Miller, lui expliquant qu’il était impossible de faire un reportage sur Crescent Chau et le Falun Gong sans aborder la persécution.

Percevant que l’intention de la journaliste était d’attaquer le Falun Gong et étant donné que le procès contre M. Chau était encore devant la Cour, Mme Zhou a refusé d’être interviewée devant la caméra. C’était la première fois que l’Association de Falun Dafa du Canada déclinait une entrevue. L’émission de la SRC n’a pas indiqué pourquoi Mme Zhou avait décliné l’interview et l’a plutôt dépeinte comme ayant peur des médias.

L’émission s’est seulement penchée sur un seul des éléments de la persécution à laquelle fait face le Falun Gong, soit les allégations de prélèvements d’organes forcés, qu’elle s’est efforcée de réfuter en ne présentant qu’une seule version des faits.

Radio-Canada a interviewé l’ex-parlementaire canadien David Kilgour, ex-secrétaire d’État canadien pour l’Asie-Pacifique. Ce dernier a enquêté sur les allégations de vols d’organes sur les pratiquants de Falun Gong et a coécrit, avec l’avocat spécialiste des droits de l’homme David Matas, un rapport intitulé Prélèvements meurtriers .

Le rapport détaille une variété de preuves qui, lorsque considérées ensemble, portent les auteurs à conclure que les pratiquants de Falun Gong sont victimes de prélèvements d’organes forcés.

Radio-Canada n’a fait aucune mention des preuves du rapport Kilgour-Matas et n’a pas indiqué que les résultats de leur enquête avaient été pris en compte par le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Manfred Nowak, de même que par des médecins et des professeurs reconnus.

Radio-Canada n’a pas non plus parlé des réactions internationales qu’a provoqué le rapport : la British Transplantation Society s’est déclarée inquiète des dons d’organes forcés en Chine; le médecin Tom Treasure, écrivant au Journal of the Royal Society of Medicine, juge les allégations crédibles; le gouvernement australien a demandé au gouvernement chinois de permettre la tenue d’une enquête indépendante sur les prélèvements d’organes forcés en Chine et deux hôpitaux australiens spécialisés en transplantation ont cessé de former des chirurgiens chinois; le directeur du département de la Santé de Taiwan a recommandé aux médecins taiwanais de ne pas envoyer leurs patients en Chine pour les transplantations d’organes; trois compagnies d’assurance israélienne ont cessé d’envoyer des patients en Chine pour les transplantations, etc.

La SRC s’est plutôt concentrée à discréditer la question en affirmant à tort, entre autres, qu’un dépliant du Falun Gong suggère que des organisations comme Amnesty internationale et Human Rights Watch ont confirmé le rapport. En fait, ces organisations des droits de l’homme n’ont pas été en mesure de confirmer ou de nier les allégations et elles ne prétendent pas être des encyclopédies des violations des droits de la personne.

Malgré que la SRC s’est entretenue avec David Kilgour pendant environ 20 minutes, il affirme qu’ils n’ont pas dû apprécier ses propos, ayant diffusé seulement une dizaine de ses mots.

«Je dirais que […] l’émission a été fortement injuste envers les gens qui sont préoccupés par la question des vols d’organes sur le Falun Gong. David Matas et moi-même avons voyagé dans environ 45 pays pour parler de cette affaire et je crois que je peux dire que je n’ai jamais vu une représentation aussi injuste de notre position.»

«Lorsque j’étais journaliste, nous étions supposés d’essayer d’accorder un traitement égal aux deux partis et, concernant cette émission, il n’y a clairement eu aucune tentative d’accorder un traitement égal aux deux partis. Et moi, en tant que contribuable, quelqu’un qui doit payer pour ses émissions, j’espère que la SRC pourra devenir plus professionnelle dans son journalisme, au moins en termes de traitement de cette question.»

Lorsque CBC a retiré Beyond the Red Wall de la programmation, elle a coupé les critiques les plus pointues du Parti communiste chinois et des Jeux olympiques de Pékin. Parmi les changements les plus significatifs apportés au documentaire avant sa diffusion, il y avait le retrait des preuves concernant les prélèvements d’organes.

David Matas estime quant à lui que le reportage de Radio-Canada lui a paru «ignorant».

«La journaliste essayait de rapporter sur le Falun Gong, mais ne comprenait vraiment rien de la nature du Falun Gong. Je crois que cela démontrait de l’intolérance religieuse.»

M. Matas, familier avec la manière dont l’histoire s’est développée durant les derniers mois, affirme qu’il semble que la journaliste croit que le Falun Gong est une organisation hautement structurée qui possède de grandes ressources financières et qu’elle a essayé de valider cette opinion.

«Ce n’est pas une enquête balancée ou juste sur le Falun Gong. C’est une mise en accusation contre le Falun Gong concoctée par la journaliste et c’est la nature de cette accusation qu’elle tente ensuite de prouver.»

«Le reportage [essayait], j’imagine, de créer un conflit artificiel et symétrique au sein du Chinatown. C’était simplement ignorant. Il n’a pas compris et n’a pas rapporté adéquatement.»

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La Presse propagandiste

La Presse propagandiste.

Voici la page couverture du quotidien montréalais La Presse, un journal qui n’a rien à envier aux organes communistes du régime chinois en matière de propagande pro-Pékin. Journalistes, chroniqueurs et éditorialistes ont mis l’épaule à la roue dans cette édition pour concocter une oeuvre d’opération psychologique visant à faire balancer l’opinion publique en faveur du régime chinois.

Ils tiennent cette ligne depuis belle lurette. Propriété de Power Corporation, un holding ayant de solides liens avec le Parti communiste chinois, La Presse se dépasse pour faire oublier les problèmes de droits de l’homme en Chine. La Presse est très liée au Parti libéral du Canada, qui lui est aussi très lié à Power Corporation. Deux ex-premiers ministres canadiens, Jean Chrétien et Paul Martin, ont fait leurs armes chez Power Corp.

Dans cette édition de La Presse, Jean Chrétien admet visiter l’ex-dictateur chinois Jiang Zemin deux ou trois fois par année. Jiang Zemin fait face à plusieurs poursuites pour génocide et crimes contre l’humanité à travers le monde, pour son rôle d’instigateur du génocide contre le Falun Gong.

Amusez-vous à trouver les messages-clés sur cette page couverture. Petit indice, il y en a au moins cinq.

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Les médias sont parfois paresseux. Ils n’aiment pas trop chercher. Quelques images, une polémique et hop!

Les soi-disant manifestations de soutien à Pékin sont un exemple flagrant. Une petite d’enquête de rien du tout serait suffisante pour exposer au monde entier qu’il n’y a rien de spontanée là-dedans. Pratiquement tout est orchestré par les missions diplomatiques du régime chinois, à travers le contrôle qu’elles exercent sur les associations étudiantes chinoises, les groupes communautaires et les médias.

Dans plusieurs cas, les gens qui manifestent se sont fait payer le transport et la nourriture pour aller agiter quelques drapeaux rouges, eux aussi fournis. Ils chantent et scandent qu’ils aiment la Chine, mais si on les confronte sur leurs vraies pensées, le méchant sort. Lisez juste quelques passages de cet article de La Grande Époque sur une manifestation nationaliste chinoise au Canada. Vous allez voir. Pas étrange que le même scénario se répercute partout : il fait partie d’un plan d’ensemble visant à souder les Chinois derrière le régime, mais surtout convaincre les Occidentaux que le peuple chinois soutient la dictature du Parti communiste chinois.

En plus du mouvement anti-France en Chine, il y a également un mouvement anti-CNN, la chaîne de nouvelles américaine. D’accord, peu de gens à l’étranger estime cette chaîne, mais considérez ceci : le régime chinois a personnellement demander des excuses à la chaîne pour les commentaires d’un de ses analystes à son sujet. N’est-ce pas là du jamais vu? Seul un régime extrêmement insécure peut vouloir faire un truc du genre. Imaginez : ce n’était pas les mots d’un dirigeant étranger, simplement ceux d’un commentateur d’une chaîne américaine… Lisez une analyse sur le sujet >>

Les mots de l’analyste de CNN, un certain M. Cafferty? : « … des bandits et des voyous dirigent la Chine ». La réponse du PC chinois? CNN a insulté le peuple chinois. La réponse de CNN : notre analyste ne voulait pas insulter le peuple chinois, ses propos visaient le régime.

Mais dans la propagande du régime, constamment on a répété que CNN a insulté le peuple chinois. Cela se rapporte à des billets que j’ai écrit précédemment. Le PC chinois tente de lier sa destinée au peuple chinois, et ce dernier, très malheureusement, accepte.

Que devons-nous faire pour aider dans cette situation? Contacter les différentes organisations médiatiques et leur demander de faire la lumière sur l’organisation des manifestations pro-Pékin. Il faut également demander l’ouverture d’une enquête sur la sécurité relaxée lorsqu’une athlète handicapée à porté la torche à Paris.

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Manif anti-France en Chine.Avec une campagne de propagande comparée à ce qui se passait durant la Révolution culturelle (1966-1976), il semble normal que certains Chinois commencent à agir comme des Gardes rouges, cette jeunesse qui détruisait au nom de Mao Zedong.

Les histoires d’horreur sont de plus en plus nombreuses. En Australie, les Chinois pro-Pékin veulent organiser une « armée du peuple » pour protéger la flamme olympique à Canberra. Une idée encouragée par Pékin directement, car sous organisation de ses missions diplomatiques à l’étranger.

Puis cette histoire d’une jeune étudiante chinoise de l’Université Duke aux États-Unis, ayant voulu calmer les ardeurs lors de tensions entre pro-Pékin et pro-Tibet. Elle a été étiquetée de « traître », reçu des tonnes de menaces de mort, puis même la maison de ses parents en Chine a été vandalisée.

Il devient donc très dangereux d’exprimer des idées rationnelles en Chine, appelant au calme. Encore plus dur temps pour les dissidents.

Puis le mouvement anti-France a pris de l’ampleur, avec des manifestations organisées cette fin de semaine. Il s’agit d’une volonté du pouvoir, car la liberté d’expression est normalement interdite.

C’est tant mieux qu’ils veulent boycotter Carrefour, ça leur apprendra à courir après le fric dans n’importe quel environnement. Mais au final, ceux qui boycottent se tirent dans le pied, car ce sont des emplois chinois et des produits chinois que Carrefour fournit en masse.

Puis tenter de trouver une corrélation entre tout ça… c’est compliqué. Si on boycottait Wal-Mart ici, ce serait pour ce que représente Wal-Mart : un empire qui écrase la concurrence. On ne boycotterait pas Wal-Mart à cause de la guerre en Irak. La propagande fait faire des choses… irrationnelles.

Tout ça à cause de quelques exaltés voulant arracher la torche olympique des mains d’une handicapée à Paris? Selon moi, c’était un coup monté, une scène préparée. Si vous remarquez les bandes vidéos, il n’y avait aucun « homme en bleu » pour protéger la torche, ces paramilitaires chinois déguisés en athlètes.

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