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Archive for mars 2008

L’illustre Bob Marley doit se retourner dans sa tombe… En avril 1980, il chantait au Zimbabwe la toute récente libération du pays, qui avait été sous le joug du régime raciste de Rhodésie. Il y interprétait, devant un stade plein à craquer d’une foule en liesse, sa pièce portant justement le nom « Zimbabwe ».

No more internal power struggle;
We come together to overcome the little trouble.
Soon we’ll find out who is the real revolutionary,
‘Cause I don’t want my people to be contrary. – Bob Marley

Robert Mugabe prenait le pouvoir en grand libérateur. Vingt-huit ans plus tard, il est toujours là. Le pays sous sa gouverne a joint le club des « moins fréquentables ». Autrefois grenier de l’Afrique, sous ses réformes terriennes les gens n’ont plus de quoi manger. L’inflation est à, tenez-vous bien, 100 000 %.

En 2005, Mugabe faisait raser des quartiers entiers dans une grande opération de « nettoyage » affectant des centaines de milliers de personnes.

Morgan Tsvangirai
Son traitement de l’oppositon : brutal, brutal, brutal. Même les dirigeants de l’opposition sont battus, comme sur la photo Morgan Tsvangirai. Les élections avaient lieu en fin de semaine. L’opposition clâme la victoire. Les résultats sortent au compte-goutte, faisant craindre la fraude. Monsieur Mugabe : quittez le pouvoir. Laissez une chance au pays de s’en remettre.  Quitte le pouvoir!

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Expliquer la crise tibétaine comme un « conflit ethnique » semble être le chemin emprunter par Pékin. Et c’est un conflit dont les Tibétains devraient porter tout le blâme. La propagande du régime, puis les réponses de ceux qui y croient, vont dans ce sens.

Mais en réalité, il s’agit d’un conflit entre oppresseur et opprimés. Il s’adonne simplement que le régime au pouvoir est de l’ethnie majoritaire. Si la Chine était une démocratie, y aurait-il ces mêmes cris pour un Tibet libre? Probablement pas. L’autonomie de la région serait un fait. Toutefois, pourrait-elle être gouvernée par une théocratie bouddhiste? C’est un autre débat.

Le conflit est entre des gens qui étouffent et un gouvernement qui étrangle.

Dans un contexte d’oppression extrêmement sévère, il est normal que des gens – peu éduqués et marginalisés – s’en prennent aux symboles de cette oppression. Les attaques peuvent facilement être qualifiées d' »ethniques ». Mais elle sont avant tout anti-oppression.

La violence joue toujours en faveur des dirigeants. Car finalement ils en ont le monopole « légal ». Que des jeunes Tibétains aient véritablement détruit des commerces chinois, c’est possible. Qu’ils aient lynché des Chinois, j’ai peine à le croire. Que des agents provocateurs aient gonflé les rangs, j’en suis certain.

Au bout du compte, beaucoup de Chinois du continent et d’outre-mer sont convaincus que les conditions au Tibet sont merveilleuses, que le Tibet est dans la fleur de l’âge, et donc que ceux qui se révoltent contre ces conditions paradisiaques sont nécessairement de violents séparatistes visant à diviser le pays. On entend le discours d’une seule nation forte aux 56 ethnies.

Mais le problème, ce ne sont pas les ethnies, le conflit n’est pas « ethnique ». Le conflit vient du fait que le génocide d’une population, la destruction planifiée de sa culture et de sa religion, la stérilisation forcée des femmes dans de sinistres unités mobiles, ne peuvent se perpétuer éternellement.

Le conflit est entre des gens qui étouffent et un gouvernement qui étrangle.

Mais tant que les dissidents n’appelleront seulement qu’à un « Tibet libre », le régime chinois jouera la carte ethnique. Ils doivent comprendre que leur salut passe par une « Chine libre ». La carte sera alors politique, mais elle rejoindra les millions souffrant sous le régime communiste chinois, toutes ethnies confondues.

Free China & Tibet will follow

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La révolution communiste ne vend plus en Chine. La nouvelle fibre sensible sur laquelle Pékin frappe pour contrôler les Chinois est le patriotisme, qui se transforme en dévotion aveugle envers les desseins des autorités.

En utilisant sa double-arme violence-propagande, le régime chinois tente de reprendre le dessus sur la situation, qui le laisse affaiblit au niveau du capital de sympathie sur la scène internationale. Il contrôle physiquement la situation, avec son armée. Psychologiquement, un travail colossal est entrepris pour déformer la réalité. Après avoir vraisemblablement concocté les troubles à Lhassa, pour les blâmer sur Dalaï-lama le « terroriste » et sa clique de « fous » voulant « diviser » la mère-patrie, il faut faire avaler la pilule aux Chinois : « Votre pays est menacé ». Elle semble bien passer.

Le contrôle de Pékin de la diaspora chinoise, à travers l’influence directe sur différents médias, est en train de créer des conflits au sein des sociétés occidentales. Les Chinois d’outre-mer répondent à l’appel de « protéger la mère-patrie » en organisant des activités pour « montrer la vérité » sur ce qui se passe au Tibet. En fait, il ne s’agit que de la « vérité » qu’ils connaissent, soit celle diffusée par les médias d’État chinois, qui se rend jusque dans leur domicile même s’ils habitent dans une démocratie occidentale.
Manifestation pro-Pékin

Ce contrôle idéologique est évidemment totalement néfaste pour le tissu social. Il fait se poser la question : « Si ces Chinois aiment tant le régime au pouvoir en Chine, que font-ils en Angleterre, aux États-Unis, en France, au Canada? »

Au Canada en fin de semaine, des partisans du régime chinois ont organisé des manifestations anti-tibétaines. Le message est soigneusement propagé pour amadouer, probablement conçu par les propagandistes des consulats et ambassade chinois. Mais sous les slogans de « Nous voulons une Chine unie » couvent des sentiments peu masqués. Des Chinois de la diaspora cachent mal leur haine des Tibétains, que certains considèrent comme des terroristes. « Le Tibet a toujours fait partie de la Chine et en fera toujours partie », répètent-ils. Le génocide, l’oppression, les stérilisations forcées, la torture : ils refusent de voir. Ce n’est qu’un « biais contre la Chine des médias occidentaux ».

Le conflit il est là. Ces Chinois refusent de se libérer, alors qu’ils sont à des milliers de kilomètres du régime qu’ils ont quitté. C’est d’une grande tristesse. Ils vivent encore dans la peur. Les espions chinois pullulent. Les services secrets canadiens utilisent 50 % de leurs ressources pour les contrer.

Il faut rappeler aux Chinois pro-Pékin que la propagande de haine est un crime chez nous. Il faut leur dire que nous ne sommes pas contre la Chine, mais contre le régime dictatorial. Il faut leur expliquer que la Chine et le Parti communiste sont deux choses différentes.

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Des témoignages provenant de Lhassa indiquent que le samedi 29 mars, d’autres manifestations sont survenues dans la ville, coïncidant probablement avec la visite « guidée » de diplomates étrangers dans la capitale tibétaine.

C’est littéralement une gifle dans la figure des démocraties occidentales, elles qui aimeraient bien que la crise s’estompe pour ne plus avoir à peser entre les relations commerciales avec la Chine et la protection des droits de l’homme. L’Union européenne, en réunion le 28 mars, a rejeté l’idée d’un boycott de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin. Seules la Pologne et la République tchèque, ayant vécu des décennies sous la botte d’un régime totalitaire communiste, ont indiqué qu’elles n’enverraient aucun responsable à la cérémonie.

Un petit message pour vous politiciens et diplomates : le casse-tête est loin d’être résolu. Les manifestations peuvent surgir à tout moment, comme la répression.

Voici différentes sources.

Radio Free Asia :

KATHMANDU—Witnesses in the Tibetan capital, Lhasa, say fresh protests erupted there on Saturday afternoon despite a massive Chinese police and paramilitary presence there.
Witnesses told RFA’s Tibetan service that several hundred Tibetans rallied around 2 p.m. on March 29, beginning in the area near Center Beijing Road. Shops near the central post ofice on Lhasa Youth Road were closed, as security forces surrrounded the Tibetan residenitial areas in Barkhor and Kama Kunsang, Ramoche, and the Jokhang temple.
« People were running in every direction, » one witness said. « It was a huge protest and people were shouting. »
Another source who also declined to be identified reported seeing « fistfights » but she didn’t give details.
The protest continued for several hours but no further details were immediately available.
« The local government is now sending mass text messages using local cell phone companies to spread the word that the situation is now under control and people shouldn’t be influenced by divisive-sounding news and gossip, » another source said.
The March 29 protest coincided with a day-long visit to lhasa by foreign diplomats, who came at the invitation of the Chinese authorities. It also follows a closely scripted visit by foreign reporters.

Reuters :

BEIJING—Chinese security forces sealed off parts of Lhasa on Saturday and Tibet’s government-in-exile said it was investigating reports of fresh protests, weeks after the city was shaken by an anti-government riot.

The reports coincided with a visit by a group of diplomats, who were led on a closely guarded tour of the city that has been at the heart of unrest throughout China’s ethnic Tibetan regions just months before the opening of the Beijing Olympics.

« We don’t know how many people, but it seems it’s quite a lot of people, » Tenzin Taklha, a spokesman for the Dalai Lama said of the events in Lhasa. « I think it’s timed with the visit of the diplomats. »

The London-based International Campaign for Tibet said it had heard from three sources that security forces had surrounded Lhasa’s main temples, Jokhang and Ramoche. Lire tout l’article >>

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Vidéoclip de la chanson Set Them Free, de Randall Effner.

Paroles :

I hear the chimes of freedom ring again
I heard them once before when they were blowin’ in the wind
The Chinese people walk in chains, they’re longing to be free
It’s time to tell the world the truth about the CCP (Chinese Communist Party)

I’d like to paint a picture in this song,
About what it’s like in China if you practice Falun Gong,
Or if you are a Christian or you’re for democracy
They’ll put you in a prison cell and throw away the key.

Set them free! set them free! set them free! set them free!
Set them free! set them free! set them free! set them free!

The labor camps are like a living hell
Where you’re beaten, starved and brainwashed and there’s
nowhere to appeal
There is no law or justice, there is just the CCP
Who hide their evil deeds behind a cloak of secrecy.

The free world should stand up for liberty
But now we sell out human rights to buy a cheap TV,
We see slavery and torture and we turn our head aside
I’d rather spend a little more than pay for genocide.

The world will not forget the Berlin Wall
And how the people danced with joy, just to see it fall
The Chinese leaders shake with fear remembering
that day
They know their time is almost up and soon they’ll
have to pay.

The blood red dragon can no longer fly
Nine swords have pierced its armor and it looks
about to die
Now millions of its members have renounced it publicly
The world will be a better place without the CCP.

Plus sur ce site : www.justicewillprevail.com

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Par Paul Deschamps, collaboration spéciale La Grande Époque

Vous savez quel pays recevra les Jeux olympiques en 2014? Voici quelques indices, jouons aux devinettes. C’est un pays où une vaste majorité des positions de pouvoir, dans le privé ou le gouvernement, sont occupées par d’anciens membres des services secrets. C’est un pays où l’opposition politique, si petite soit-elle, voit son existence extrêmement limitée par les autorités. C’est un pays où les élections (entachées d’irrégularités monstres) ne sont que de grandes campagnes publicitaires pour les dirigeants. C’est un pays où les journalistes sont assassinés, un pays où l’extrême droite agit à sa guise, jouissant d’une proximité idéologique avec l’État. C’est un pays où le président a choisi son successeur et va prendre le poste de premier ministre. C’est un pays en dérive autoritaire… qui doit recevoir les Jeux olympiques d’hiver de 2014. Trop facile, vous avez deviné. C’est la Russie.

Mais tout cela n’importe que très peu au Comité international olympique (CIO), une institution qui se voue au sport et non à la politique. Même les massacres ne le détournent pas de ce principe, toujours sous la couverture de défendre les efforts des athlètes. Les questions de gros sous ne sont jamais discutées lorsque vient le temps de remercier la communauté internationale de ne pas appeler au boycott des Jeux olympiques de Pékin – malgré l’expression la plus sincère des réflexes autoritaires du régime chinois – ajoutant dernièrement un drame humain de plus à son dossier.

(…)

Nancy Pelosi, ce n’est pas George W. Bush. La leader démocrate au Congrès américain parle avec plus de crédibilité lorsqu’elle mentionne la démocratie et les droits de l’homme. Aux yeux de beaucoup, en revanche, elle a encore le défaut d’être Américaine. Mais peu importe. Lors de sa visite au Dalaï-lama dans sa ville d’exil de Dharamsala, en Inde, le 21 mars dernier, elle a souligné en quoi consistait les récents évènements : «Un défi à la conscience du monde». Bien entendu, l’humanité a manqué de relever ce genre de défi à maintes reprises, au grand dam des victimes, des survivants et des compatissants. Mais peu importe. Ce qui compte, c’est maintenant; ce qui compte, c’est vraiment comment les individus – peu importe qu’ils soient simples citoyens, employés du CIO ou d’Adidas (commanditaire des jeux) – vont se positionner.

Lire tout le texte.

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Quelques sources sur Internet discutent du coup monté au Tibet, visant à créer et stimuler la violence pour justifier bouclage militaire et répression dans la région. Selon le G2 Bulletin et l’auteur Gordon Thomas, le GCHQ britannique aurait des preuves. Voici un extrait :

« Britain’s GCHQ, the government communications agency that electronically monitors half the world from space, has confirmed the claim by the Dalai Lama that agents of the Chinese People’s Liberation Army, the PLA, posing as monks, triggered the riots that have left hundreds of Tibetans dead or injured.

GCHQ analysts believe the decision was deliberately calculated by the Beijing leadership to provide an excuse to stamp out the simmering unrest in the region, which is already attracting unwelcome world attention in the run-up to the Olympic Games this summer. » article complet

Les grands médias vont-ils s’aventurer dans ce sens, examiner cette thèse? D’un point de vue politique elle est très sensée. Même en démocratie les services policiers uilisent les agents provocateurs pour justifier leurs interventions. À l’été dernier, ils étaient pris en flagrant délit à Montebello, Québec, Canada. Visionner.

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Fantôme
Oui, oui, ça paraît un peu bizarre, mais bon… allez au moins jusqu’au bout. J’ai vu des trucs pas mal plus absurdes dans la blogosphère et ça concernait même pas le paranormal, juste des opinions de personnes ivres.

Voyez ce videograb de la chaîne chinoise CCTV, montrant la cérémonie d’allumage de la flamme en Grèce. Vous voyez cet étrange personnage semi-translucide derrière la déesse à droite? Peut-être un montage de farceur, mais regardez la vidéo prise du site de CCTV, la télévision d’État chinoise. Regardez-là à partir de 4 minutes 35 secondes jusqu’à 4:40. Que ferait un mec à cet endroit, en pleine cérémonie? Pourquoi le bas de son corps se font-il dans le décor? Je donne 100$ (imaginaires) au premier expert en montage qui m’explique ça.

REGARDEZ LA VIDÉO ICI.

Plus de photos ici.

UPDATE (28 mars 2008) : une séquence différente, provenant de la même chaîne, montre la même chose!
Fantôme 2.

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Reconstitution (non-officielle) des faits de la crise tibétaine : 

Le 10 mars, les moines tibétains sortent des monastères pour souligner le 49e anniversaire du soulèvement raté de 1959. Il y a répression, certains sont malmenés, on ne connaît pas trop les détails. Dans les jours qui suivent, il y a effet d’entraînement. Le 14 mars à Lhassa, alors que les autorités devraient avoir une forte présence en raison des manifestations pour l’indépandance et le retour du Dalai-lama, elles sont peu visibles tandis que des actes de destruction ont lieu. On laisse faire les émeutiers, qu’ils soient « vrais », agents provocateurs ou mélange des deux. Les autorités prennent photos et vidéos, préparant la riposte avec leur arme de choix : la propagande.

Après quelques heures de chaos, la ville est vite bouclée par l’armée, l’imposition de la loi martiale est officieuse. Tous les journalistes sont expulsés. Les informations qui nous proviendront par la suite seront essentiellement des témoignages.

Le silence est finalement rompu par les autorités : il y a en effet des morts, mais ce ne sont pas des moines et vraisemblablement pas des Tibétains. Ce sont seulement des victimes des émeutiers, ayant péri dans les flammes des incendies ou par lynchage. Ce sont ces nouvelles uniquement qui seront diffusées en Chine continentale par les appareils médiatiques tous fermement censurés ou autocensurés. Puis commencent les attaques verbales contre le Dalaï-lama, l’accusant d’avoir fomenté la violence et d’être un terroriste. Ou encore pire, d’être le « diable ». « Il veut saboter les Jeux olympiques [JO] », dénoncent le Parti communiste. Le Dalaï-lama réplique calmement : « Je suis pour les JO en Chine. » Et le vieux moine a toujours défendu la non-violence.

Les positions du chef spirituel tibétain font maintenant encore moins l’unanimité au sein du mouvement tibétain :  des franges plus radicales jugent ses prises de position beaucoup trop molles. Mais cette division, causée par la violence, joue complètement le jeu du régime chinois. Plus il stimule la violence – dont il sait qu’il pourra toujours contrôler et utiliser pour contre-attaquer – plus les Tibétains se divisent et plus la population chinoise majoritaire de l’ethnie han cultivera une haine envers les Tibétains.

Il faut comprendre que la population chinoise est fortement embrigadée. Le contrôle idéologique – par le billet de l’éducation, des médias, de l’art, de la force et de la peur – fait que fondamentalement, une majorité de Chinois n’est plus en mesure de distinguer le pays du régime. Ainsi, toute critique du régime est vécue comme une attaque personnelle. Toute revendication d’indépendance des minorités est un affront à la « mère patrie ».

Le Parti communiste chinois est passé maître dans l’art de mettre en opposition différents groupes. À travers les multiples campagnes politiques qui ont entaché son histoire, il a même réussi à faire qu’au sein d’une même famille un fils dénonce un père, un père torture un fils, au nom du communisme et de la révolution. Telle était une des tristes histoires de la Révolution culturelle. Le meurtre a toujours été encouragé lorsqu’il fallait éradiquer une classe « ennemie ». La torture devient la norme lorsqu’il faut « rééduquer » les pratiquants de la discipline spirituelle Falun Gong, les Tibétains, les Ouighours musulmans ou les chrétiens des églises clandestines.

C’est dans un tel contexte qu’il faut comprendre la crise actuelle. Beaucoup d’analystes ont affirmé qu’il était étrange que le régime chinois réagisse ainsi alors que les Jeux approchent. La vérité est qu’il n’a d’autre option. Il s’agit d’un régime érigé et maintenu par la force brute et la tromperie. Et son orgueil est tel qu’il se soucie peu du regard des étrangers, envers qui les vieilles rancunes ne sont pas entièrement consumées. Il sait qu’au bout du compte, peu importe combien il tue, le Comité international olympique le soutiendra, puis les gouvernements du monde continueront d’être soumis à son poids économique. Encore pire, certains gouvernements sont prisonniers de sa logique politique.

Ce qu’il nous reste? Les mots qui font réfléchir et poussent dans l’action. Boycott des produits chinois (un défi de taille) et boycott des produits des commanditaires des Jeux (bonne chance encore, en voici la liste : Coca-Cola, General Electric, Johnson & Johnson, Kodak, Lenovo, Volkswagen, Manulife, McDonald’s, Adidas, Omega, Panasonic, Samsung, Visa, UPS, Budweiser, Bureau en gros) .

Ce n’est pas lseulement le Tibet qui rend ces Jeux abérrants. Ce sont près de 60 années de règne dictatorial ayant coûté la vie à environ 80 millions de Chinois.

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La thèse selon laquelle les émeutes au Tibet faisaient partie d’un plan du gouvernement chinois pour mieux réprimer la population n’a pas encore fait surface dans les médias de masse. Mais dans le journal spécialisé sur l’actualité chinoise, The Epoch Times, elle est déjà étudiée. Le commentateur Stephen Gregory fait un retour historique sur les événements de 1989 au Tibet et sur la place Tiananmen, notant des similitudes  avec la gestion actuelle des troubles. Une pièce importante donnant de bonnes pistes de réflexion. (désolé pour ceux qui ne lisent pas l’anglais… Si vous avez de bons sites francos, me faire parvenir les liens svp) http://en.epochtimes.com/news/8-3-25/68004.html
Olympic preparations.

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